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La Transfiguration de Jésus: mythe ou réalité? (página 3)

Enviado por Aristone Aristide


Partes: 1, 2, 3

En tant que Fils bien-aimé venu du Père, Jésus jouissait d"une communion étroite avec celui-ci. Il n"était jamais seul, et tout ce qu"il accomplissait, il le faisait en conformité avec la volonté de son Père. Le Père avait de l"intérêt en lui car c"est en ce Fils que toute son affection était fixée. La fait d"être le bien-aimé de Dieu a valu à Jésus toute la protection qui lui était due quand il fut tenté, l"Esprit était là comme arbitre et Jésus, le Fils bien-aimé, remportait la victoire car il vivait si conformément selon les principes du ciel que cela se manifestait dans tous les événements de sa vie. Il était sans cesse en la présence de Dieu et jouissait de l"affection divine.

Après sa crucifixion, et sa mort, Dieu l"a délivré parce qu"il n"était plus possible qu"il fût retenu au séjour des morts. L"affection divine parvint à l"établir héritier de toues choses et étant digne d"un plus grand honneur, il a obtenu un nom supérieur à celui des anges, et s"est assis à la droite de la majesté divine (Héb. 1: 3, 4). Voilà pourquoi il fut désigné conne le Fils bien-aimé, et cela lui vaut tous ces honneurs en tant qu"élu de Dieu, du Père céleste. En effet, la Bible affirme la préexistence de Jésus et le présente comme Fils unique et premier-né du Père (1 Jn. 1: 1, 2, 14, 18; 3: 16). Ces textes, et surtout l"usage du terme monogonès = ""fils unique"", soulignent un type privilégié de relation du fils au Père. Aucun autre enfant des hommes ne fut aussi complet dans son être, aucun ne jouissait d"une relation aussi intime avec le Père céleste, aucun n"accomplit une œuvre telle que la sienne. Ainsi, quand la voix fit entendre que Jésus est le Fils bien-aimé, elle décrit une relation entre Dieu le Père et Jésus le Fils en tant que personne coéternelle de la divinité. Cette relation ressort de la personnalité divino-humaine du Christ, liée à l"économie du salut. Jésus, en tant que Fils bien-aimé et premier-né parmi les homes, regagna tous les privilèges que l"homme avait perdus. Il fut donc l"objet de l"affection particulière du Père car durant tout son ministère, il se montre à la hauteur de sa mission en surmontant toutes les tentations qui l"assaillaient. C"est le seul sur qui Dieu pouvait compter et par cela même il devait réussir cette mission. Après quoi, il se verrait ressuscité et monterait au ciel pour s"asseoir à la droite de son Père bien-aimé où il exerce maintenant son ministère d"intercession en faveur de la race humaine.

  • V- LA TRANSFIGURATION DE JESUS: UN TYPE DE NOTRE PROPRE TRANSFIGURATION

Les évangiles synoptiques et la seconde épître de Pierre constituent les seules références à l"événement de la transfiguration. Cependant, cette transfiguration de Jésus est un type de notre propre transfiguration. C"est en ce sens que dans certaines sections des épîtres pauliniennes, particulièrement dans Romains 12: 2, Philippiens 3: 21 et 2 Corinthiens 3: 18, l"apôtre des gentils n"a pas manqué de mettre l"emphase sur ce changement important qui doit se produire chez le croyant.

  • 1. La transfiguration dans Romains 12: 2

Dans Romains 12: 2, l"apôtre Paul écrit: ""Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés (transfigurés) par le renouvellement de l"intelligence…"" le chrétien doit être transfigure. Cela suppose qu"un processus continu de transformation doit le caractériser. Tout doit être accompli par un renouveau intérieur de l"esprit et par une résistance de l"influence du monde ou âge: aion. En conséquence, le croyant protégera et développera ses facultés mentales, physiques et spirituelles pour honorer son Créateur et s"apparenter à Jésus, celui qui fut transfiguré. Le chrétien devra vivre autrement, se conduira selon des principes, non pas pour le simples plaisir de se singulariser mais par fidélité à Dieu qui reconnaît en lui, comme en Jésus, son fils bien-aimé. Un tel mode de vie lui permettra d"atteindre le summum de ses possibilités. Il est la lumière qui dissipera toujours l"obscurité ambiante.

Le Christ transfiguré est notre exemple. Il s"est tellement conformé à cet idéal décrit ci-dessus que la transfiguration devint son lot. Dans toutes ses manifestations, le vie du chrétien doit être une réponse au salut offert par le Christ. Il désire honorer Dieu et vivre comme Jésus l"aurait fait. Quand le Saint-Esprit entre dans la vie de cet individu, un changement (transfiguration) se produit spontanément, ce qui ne passera pas inaperçu à l"observation de tous. Non seulement l"Esprit opère cette première transformation, chez le croyant mais il continue son œuvre pour le transformer de gloire en gloire, et Dieu le confirme comme son fils. En regardant, à Jésus transfigure, il est transformé en la même image.

Le développement d"un comportement chrétien et le don d"une vie transformée à l"image de Christ devraient être l"objet de pensé de tout disciple du Christ. Comme pour le Sauveur, ceci découle d"une vie de totale communion avec Dieu. Le changement intérieur, la gloire de dieu sur nous et en nous, ne sont autre que la résultante d"une soumission quotidienne à la volonté de Dieu, celui que met en nous toute son affection. Au-delà des difficultés, celui qui regarde constamment à la croix se verra transfiguré comme Jésus, et confirmé dans une filiation divine au Père. En tant que Fils bien-aimé venu du Père, Jésus jouissait d"une communion étroite avec celui-ci. Il n"était jamais seul et tout ce qu"il accomplissait l"était en pleine conformité à la volonté du Père bien-aimé. C"est pourquoi Dieu l"a souverainement élevé et lui a donné un nom au-dessus de tous les noms et à présent il a droit de régner à la droite de son Père.

  • 2. La transfiguration dans Philippiens 3: 21

Les versets 20 et 21 de Philippiens 3 sont un commentaire positif de la vérité chrétienne qui a inspiré l"apôtre Paul et qui constitue le nerf de ce chapître polémique. En effet, ""nous attendons des cieux, de notre cité, le sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps humble et le rendra conforme à son corps glorifié, par le pouvoir qu"il a de s"assujettir toutes choses"". Ici, le chrétien a une nouvelle image. En effet, une vie nouvelle l"attend, avec son programme et sa méthode pour la cultiver. Pour lui, son Dieu n"est pas une abstraction, un objet u un partenaire de jeu. Son Dieu est immédiatement réel, présent à la réalité de l"homme au sens concret, de l"homme en tant que corps, que nous connaissons seulement comme un corps d"abaissement. C"est cela la question qui nous presse: l"existence de l"homme en tant qu"être déchu, abaissé, limité, dépendant, livré à la corruption, ce qu"il est en sa qualité de fils d"Adam.

Dans ce processus, la question à laquelle l"homme doit trouver une réponse, c"est l"homme lui-même. En Christ, Dieu n"a pas donné une religion et une morale nouvelles, améliorées. Il a donné la réponse à cette question. Nous attendons le Sauveur Jésus-Christ. C"est lui qui arrache l"homme à la mort, qui le libère, le fait vivre et fait de lui une nouvelle créature. ""En effet, si humble que puisse être sa conduite, il a les mains plaines, son humilité, sa conscience de son péché, son dépouillement mystique, eux-mêmes sont des richesses"". Il connaît la véritable question et la véritable réponse. Il connaît le Sauveur qui apporte la vie. Il l"attend du ciel comme celui qui transformera son corps humble. Il lui donnera la forme de son corps glorieux c"est-à-dire sa forme d"existence à lui, le nouvel Adam qui est positivement la fin de toutes choses. Avec la puissance dont il a besoin pour se soumettre par lui à son Père, le Sauveur nous transformera, nous rendra nouveaux. Par là, nous serons donc transfigurés. Nous qui l"adorons ici et maintenant comme Sauveur, et qui attendons la révélation de sa seigneurie, c"est à nous que cette gloire sera révélée. Nous attendons d"être inclus dans son acte souverain et divin, cet acte invisible qui embrassera en même temps les vivants et les morts. C"est la véritable délivrance qui sera opérée finalement au moment de la résurrection, lors de la parousie de notre seigneur Jésus. Alors nous expérimenterons la gloire vécue par le Christ sur la montagne de la transfiguration et notre être tout entier subira une transformation.

Notre assurance concernant la gloire à venir ne repose donc pas sur nous mais sur le Seigneur lui-même dont la puissance sur toutes choses doit nous inspirer la plus totale confiance. "" C"est donc dans la mesure où nos participons vraiment au Christ Seigneur que nous participerons aussi à sa gloire. Or participer ici-bas signifie avant tout avoir part à son humiliation""[38]

  • 3. La transfiguration dans 2 Corinthiens 3: 18

Dans 2 Corinthiens 3: 18, Paul fait une lecture christologique de Moïse. Dans Romains 9: 4, il mentionne la gloire, la fidélité et les alliances comme privilèges d"Israël, mais dans sa seconde épître aux Corinthiens, il ne mentionne pas Moïse comme exemple de la gloire à venir. Au contraire, il opère le mouvement inverse: la gloire de Moïse n"explique pas celle du Christ. Elle ne l"annonce pas et ne conduit pas à elle. C"est à partir de la gloire du Christ qu"il faut comprendre le rayonnement éphémère de la gloire divine sur un seul homme en un temps déterminé, lors de la promulgation d"une Alliance transitoire[39]Ce n"est pas la gloire de Moïse qui explique la gloire du Christ (2 Cor. 4: 5). C"est la gloire du Christ qui situe Moïse dans la ligne de la révélation de Dieu aux hommes. Par sa rencontre avec le Christ, dans une vision sur le chemin de Damas (Ac. 26:19), Saul fut illuminé par la gloire du Christ. Le Christ l"empoigne, le saisit (Phil. 3: 12). C"est alors qu"il comprend que toutes choses réalisent l"inverse de ce qu"il espérait: elles l"éloignent de Dieu. Il les sacrifia alors (Phil. 3: 8). Désormais la seule valeur positive, c"est le Christ. Cela explique en partie la raison pour laquelle, par rapport à l"ensemble du Nouveau Testament, Moïse occupe la place la moins importante dans la littérature paulinienne.

2 Corinthiens 3: 16 indique nettement que Moïse ne peut pas être compris dans sa vraie relation avec Dieu qu"à partir du Christ. C"est à ce moment-là que le voile est ôté et qu"il est possible de lire Moïse et de le comprendre. La gloire qui rayonnait de sa face, c"est la gloire la gloire de Dieu. Mais seuls les membres de la Nouvelle Alliance la contemplent (2 Cor. 3: 17-18) parce qu"ils contemplent la gloire de Dieu sur la face du Christ (2 Cor. 4: 6).

2 Corinthiens 3: 18 affirme que le rayonnement de la gloire est permanent pour tous à travers tous les temps dans une Alliance définitive. Cette métamorphose du croyant se fait selon l"image de gloire en gloire. Le ministère de l Nouvelle Alliance s"adresse à tous (2 Cor. 3: 2). Il inclut le ministère apostolique (3: 3-6) mais il comporte aussi le ""service"" de tous les croyants quelle que soit leur origine (3: 18). Dans le texte, de 2 Corinthiens 3: 18, l"apôtre a une vision de tous les croyants. Il ne fait pas de distinction entre le ministère apostolique et le service de tout disciple du Christ.

La Nouvelle Alliance est sans voile, sans obstacle: elle permet de ce fait l"illumination de tous par la gloire. De plus, ils sont capables de saisir le sens véritable de l"Ecriture. Telle est la signification du visage découvert…

Le verbe au participe que l"on retrouve dans ce verset (katoptri zomena) peut se traduire de quatre manières:

1)- Contempler comme dans un miroir.

2)- Réfléchir comme un miroir.

3)- Contempler idée de miroir.

4)- Contempler et réfléchir.

Par ce verbe, l"apôtre veut préciser la façon dont l"homme est en communication avec la gloire. L"usage du participe présent indique que cette communication est présente et continue. La situation de l"homme séparé de la gloire parce qu"il s"était mis sous la domination du péché n"est plus celle du croyant. Pour lui, la gloire du Seigneur est agissante, et, loin de s"en détourner (Rom. 1: 31-23; 3: 23), désormais toute son attention se porte vers elle. Traduire ce verbe par ""contempler"" rendrait assez bien la situation de l"homme mis en état de réceptivité par le Christ. Mais cette réceptivité n"est pas passive; elle communique ce qu"elle a reçu: les croyants ""reflètent"", renvoient aux autres cette lumière. Le verbe exprime la participation du sujet intéressé personnellement à l"action. Le sens est alors: ""Nous tous, le visage dévoilé, nous contemplons et reflétons la gloire du Seigneur""[40]Ce sens paraît conforme à la manière de procéder de Paul: il exprime souvent un double mouvement par un seul mot, toute relation vraie allant de Dieu à l"homme et en retour de l"homme à Dieu ainsi qu"aux autres hommes.

Feuillet déclare n"avoir aucune peine à identifier le miroir qui ne peut être que la personne même du Christ[41]Ce sont les chrétiens eux-mêmes qui reflètent, de même qu"en 2 Corinthiens 3: 2,3. Les croyants sont les lettre de Paul, lettre de Christ et lue de tous les hommes. Donc, tous les croyants ont une connaissance directe de la gloire du Seigneur; ils contemplent tous et reflètent, tells des miroirs, cette gloire de Dieu et de Christ. Mais Paul écrit que ""nous sommes transformés (transfigurés) en son image de gloire en gloire (2 Cor. 3: 18). Que signifie le verbe ""transformer"" ou ""être transformés""?

Ce verbe a un sens positif alors qu"en 2 Corinthiens 11: 13-15, il a un sens péjoratif et traduit par habiller, déguiser, camoufler. Ici, en 3: 18, on a le verbe metamorphoo, qui vient du nom morphè = forme. Il y a dans la théologie paulinienne deux expressions ayant un sens voisin: image de Dieu et Fils de Dieu. Cette image est notre image, forme qui nous conforme et nous transforme, fils qui nous donne la filialité. Chaque foi, il est indiqué que la gloire nos est à nouveau communiquée. Si l"on cherche à préciser: la gloire participe à la fois de la nature, de l"être et de la vie de Dieu, et de leur communication créatrice à l"homme. Dans la gloire, Dieu communique et se communique. De ce point de vue, la gloire est proche de l"image qui, appliquée au Christ, exprime son être, sa pleine et parfaite image de Dieu, sa fonction et sa réalité révélatrice de Dieu à l"homme et sur l"homme et en l"homme. La gloire est proche de la forme divine qui dépasse le simple aspect visible, tangible, perceptible, pour rendre au dehors la réalité profonde, pour évoquer l"image produite qui pourra ensuite, à partir d"elle, être reproduite. Elle est proche de la filialité (Rom. 8: 14-17) qui nous rend cohéritiers de Christ et nous permet par lui et en lui d"avoir accès à la gloire et d"être transformés ou transfigurés en son image de gloire en gloire.

La transformation dont les croyants sont l"objet est moins mystique, ou une transfiguration que le début d"une double évolution dont 2 Corinthiens 4: 16-18 précise le processus: homme intérieur qui se renouvelle de jour en jour. L"image de Dieu que nous portons en nous est l"Esprit de dieu ou Christ en tant qu"Esprit. Ces paroles de l"apôtre présupposent que nous avons sous les yeux une image que nous reproduisons de plus en plus parfaitement. La forme redoublée ""de gloire en gloire"" exprime une transformation progressive, ce qui est tout le contraire d"un événement instantané et magique. L"action présente de cette gloire comporte alors à la fois l"intervention directe du Christ et la référence à son mode d"action dans l"œuvre et la vie de ses disciples. Cette gloire mise à jour par l"évangile n"est pas temporaire et l"éclat de la face de Moïse (Ex. 34: 35) mais permanente.

Le Seigneur désire que chaque croyant passe par cette expérience avec lui. Mais l"expérience de la gloire de Die une peut se réaliser que dans une vie de communion intime avec le Christ. ""Dieu est revêtu de majesté"" (Ps. 93: 1) et Chris est l"image de ce Dieu invisible (Col. 1: 16). Etant en relation avec Jésus, le croyant est transformé par sa gloire. Nous pouvons dire que les Ecritures, en particulier les évangiles, mettent beaucoup d"emphase sur la gloire de Dieu. Nous croyons aussi que le chrétien doit normalement passer par cette expérience de transformation qui le rend de jour en jour semblable à Jésus. C"est ce que nous fait comprendre la transformation de Jésus qui constitue celui dont nous devons suivre l"exemple dans notre vie de chaque jour. Cette transformation sera subie par l"être tout entier du croyant dont le corps, l"âme et l"esprit doivent être préparés en vue de l"avènement de Jésus notre Seigneur, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire (1 Cor. 15: 50-54; Phil. 3: 21; 1 Thes. 5: 23).

Conclusion

Au cours de notre travail, nous avons considéré la transfiguration de Jésus dans son aspect historique. Les auteurs comme Rudolph Bultmann, Weiss, M. Loisy, Behm, etc., y ont vu soit ""un récit ajouté dans les évangiles par la deuxième génération des chrétiens"", soit ""un récit mythique créé par la conscience de l"Eglise"", soit ""une narration originaire d"un mythe hellénistique de transfiguration"". Cependant, à la lumière d"une analyse objective du récit de la transfiguration, cet événement est rapporté comme un fait réel par les apôtres. Nous n"avons certes pas abordé le problème dans tous ses aspects. C"est pou cela que dans nos trois chapîtres, nous avons développé certaines grandes lignes ayant rapport directement avec la transfiguration en tant que fait historique. Les évangiles synoptiques rapportent l"événement. Ainsi, une étude comparative s"est révélée nécessaire. Aussi, puisque différents éléments ont-ils combiné pour constituer le transfiguration, nous les avons abordés. La seconde partie du travail est très importante puisque nous y avons étudié le sens de l"expression ""transfiguration"" dans le Nouveau Testament et que le terme ""mythe"" a retenu notre attention. Mais nous avons essayé d"étudier en même temps le genre littéraire de la transfiguration, en considérant surtout si elle était une théophanie ou une christophanie. Nous avons également considéré l"importance de la transfiguration dans le contexte du salut en essayant de dégager le sens symbolique du récit.

La transfiguration de Jésus ouvre l"horizon sur beaucoup d"autres sujets. Par-dessus l"aspect historique de l"événement, il y a la question de la gloire de Dieu, la primauté des trois témoins, et de Pierre lui-même qui y a joué un grand rôle. On peut entre autres parler de la question de l"abaissement du serviteur souffrant. Et chaque élément, comme la montagne, la tente, etc.; chaque personnage, en particulier Moïse et Elie, peut être considéré comme un sujet distinct.

Que la considération du Jésus et des récits bibliques nous communique l"assurance que nous croyons en un Dieu qui dirige l"histoire passée, présente et future, et qui très bientôt, apportera un changement complet à ce système de choses, où comme Jésus, nous serons transfigurés dans notre être tout entier. Cette considération nous amène du même coup à croire que les chrétiens ne croient pas en des mythes ou fables conçues par des intelligences humaines, mais en une Parole certaine et à laquelle ils feront bien de prêter attention comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu"à ce que le jour vienne à paraître et que l"étoile du matin se lève dans leurs cœurs.

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Autor:

Patron de thèse :

Etienne Frantz Desfranches, MD.

MEMOIRE DE SORTIE

PRESENTE PAR :

Aristide Aristone

EN VUE DE L"OBTENTION DU GRADE DE LICENCIE EN THEOLOGIE

Diquini

Août 1996

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[1] – Cette pensé est celle de Weisse, Strauss et Keim.

[2] . Kühöl, Néander, etc

[3] – Wellhaussen, Loisy, Bousset, et.

[4] – Foulon: Laveur. Cette profession consistait à nettoyer ou à blanchir ; non pas à le fouler pour le rendre plus épais.

[5] – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 416.

[6] – Pierre Bonnard, L’évangile selon Saint Matthieu, p.288.

[7] – Ibid, p.254.

[8] – John A. Broadus, Commentary on the Gospel of Matthiew, p.370.

[9] – F. Godet, Commentaire sur l’Evangile de Saint Luc, p. 597.

[10] – Gess, cité par F. Godet, Op. Cit., p. 598.

[11] – J. S. Excell, The Pulpit Commentary, Gospel of Marc, vol. 11, p. 3.

[12] – C. H. Spurgeon, Sermons, vol. IV., p. 273.

[13] – Albert Barnes, Notes explicatives sur les Evangiles, t. I, p. 234.

[14] – Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 418.

[15] – F. Godet, Op. Cit., p. 600.

[16] – Joseph S. Excell, The pulpit Commentary, Gospel of Luke, p. 182.

[17] – Francis D. Nichol et allii, The Seventh Day Adventist Bible Commentary, vol. 5, p. 438.

[18] – Ibid.

[19] – T. L. Donaldson, ‘‘Jesus on the mountain’’ in Biblica, vol. 7, Fasc. 3, Rome 1987, p. 402-404.

[20] – F. Bovon, L’Evangile selon Saint Luc, 2e série, p. 487.

[21] – F. Bovon, Op. Cit. P. 505, 506.

[22] – Robert O’Toole, Luke’s message in Luke 9:1-50 in The Catholic Biblical Quarterly, vol 49, no 1, p.8.

[23] – J. S. Excell, p. Cit., p. 182.

[24] – Ellen G. White, Op. Cit., p. 417.

[25] – Gerges A. Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of the Bible, p. 488.

[26] – F. Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, t. 4, p. 1369.

[27] – Eric Fuchs, La Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, 2e édition, p. 68.

[28] – A. Oepke, cité par Eric Fuchs, Ibid.

[29] – P. Lagrange, Revue biblique, Avril 1905 in Dictionnaire Biblique, t. 4, 1406.

[30] – F. Vigouroux, Op. Cit., p. 1407.

[31] – L. Strauss, Vie de Jésus, t. 1, p. 79.

[32] -M. Loisy, Dictionnaire de la Bible, p. 1406.

[33] – Joseph F. Excell, Op. Cit., p. 73.

[34] – L. Gaussen, Leçons sur l’Evangile de saint Luc, vol. 2, p. 188.

[35] – Ellen G. White, The Acts of the Apostles, p. 58.

[36] – J. Oswald Sanders, Le Christ incomparable, p.89.

[37] – F. F. Bruce, The person of Christ, p. 93.

[38] – Jean-François, Collange, L’épître de Saint Paul aux Philippiens, p. 123.

[39] – Maurice Carrez, La Deuxième épître de Saint Paul aux Corinthiens, p. 100.

[40] – Maurice Carrez, Op. Cit., p. 101.

[41] A. Feuillet, Christ, miroir de la gloire de Dieu cité par Maurice Carrez in Op. Cit., p.102.

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